Le logiciel, libre, est téléchargeable... librement. Deux options s’offrent alors à l’internaute. Soit il peut héberger son cloud sur un serveur à domicile pour le coût de l’achat d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone. Mais il doit alors aussi prendre en compte la charge de l’administration de l’ensemble. Soit, s’il veut éviter cela, il peut disposer d’un serveur virtuel chez un hébergeur comme OVH ou Gandi (également lauréat du Concours d'innovation numérique), en France, en échange d’un abonnement payant. Dans les deux cas, il accède à son espace privé en entrant son nom de domaine, unique, et un mot de passe.
UN BUSINESS MODEL FONDÉ SUR LE SUPPORT
Comme beaucoup d’entreprises du logiciel libre, la jeune société construit son business model autour des outils et du support qu’elle apportera aux grands hébergeurs en B2B2C. "Nous avons de grands partenaires commerciaux comme EDF, La Poste, avec qui nous travaillons sur des projet comme MesInfos synchronisé par la Fing (Fondation Internet Nouvelle Génération), ajoute Tristan Nitot. La base technologique du projet était Cozy Cloud." En attendant une commercialisation envisagée dans le courant de l’année, la start-up va se focaliser sur la finalisation du service et de son interface utilisateur, ainsi que sur le choix de l’hébergeur des serveurs virtuels qu'elle proposera.
Si les constructeurs progressent dans la mise au point des véhicules autonomes, le cadre réglementaire n'est pas encore prêt. Mais les choses bougent, doucement. L'autorité en charge de la sécurité routière aux Etats-Unis, la NTSHA, vient de répondre à des demandes de clarification de Google, qui teste des prototypes de véhicules autonomes dans plusieurs Etats américains. Le courrier datant du 4 février a été publié sur le site de l'organisme public cette semaine.
LE "SELF DRIVING SYSTEM" OFFICIELLEMENT AUX COMMANDES
L'autorité dit, en substance, qu'au regard de la loi, c'est le système informatique du véhicule (le "self driving system") qui fait office de conducteur, tous les occupants humains n'étant que des passagers. "Nous convenons comme Google que ce véhicule n'aura pas de conducteur au sens traditionnel du terme, comme nous l'avons connu dans les 100 dernières années", écrit le régulateur.Cette interprétation ouvre la voie à l'intégration de conducteurs "virtuels" à la réglementation. On s'acheminerait donc vers une adaptation du cadre existant plutôt qu'à une réécriture intégrale des règles. De quoi accélérer considérablement l'arrivée de véhicules autonomes sur les routes américaines, si la vision de la NTSHA est partagée par les autres régulateurs nord-américains.
VERS DES VÉHICULES RÉELLEMENT AUTONOMES
Pour Google, l'enjeu est d'imposer des véhicules 100% autonome dès le départ, et non semi-autonomes, car le géant américain considère que l'intervention humaine est davantage source de danger que le recours à l'intelligence artificielle. A la demande des autorités américaines, il a tout de même dû modifier le design de ses prototypes pour y ajouter un volant et des freins, et permettre la reprise de contrôle du véhicule par un opérateur humain en cas de danger.
Improov est une plate-forme de collaboration en réalité virtuelle pour les professionnels. Développée par l'entreprise française MiddleVR, fondée en 2010, elle permet à plusieurs utilisateurs situés dans différents locaux de travailler ensemble dans un même environnement virtuel, et ce peu importe le périphérique (casques, Caves... ou même en simple visioconférence).
Le produit, dont la version 3 vient de sortir, est avant tout pensé pour la conception 3D, et est compatible avec les fichiers de logiciels comme Catia, Solidworks, 3ds Max, Siemens NX, etc. Il permet également d'afficher un écran virtuel pour continuer à utiliser n'importe quelle application Windows classique durant la session.
La technologie vient de plus en plus en renfort, dans nos vies connectées, pour ne pas oublier des rendez-vous, des anniversaires, ou retrouver le nom d'une chanson. Facebook nous suggère même de temps en temps des "souvenirs marquants" partagés avec d'autres abonnés datant d'il y a 1, 2, 5, 7 ans…
Et si, à l'avenir, les technologies cognitives agissaient comme "mémoire de secours" pour ne plus rien oublier du tout ? Les noms, les mots de passe, son numéro d'immatriculation, l'endroit où l'on a rangé ses lunettes? Un ingénieur d'IBM, James Kozloski, spécialiste de la neuroscience appliquée à l'informatique, a imaginé un système de ce type, et même déposé un brevet, rapporte le site The Atlantic.
Pourtant, prévient-il d'emblée, la mémoire humaine et la mémoire d'un ordinateur ne fonctionnent pas de la même façon. "Les humains n'ont pas de pointeurs ou d'adresses à fouiller pour retrouver des données", rappelle-t-il. En tout cas pour l'instant.
Kozloki planche sur un assistant personnel qui apprend la vie de son utilisateur et peut donc boucher les trous lorsque celui-ci cherche un mot, un nom, une adresse. Une sorte de mémoire auxiliaire, nourrie au machine learning, intégrée dans un terminal à porter sur soi, ou contenue dans un objet de sa maison, dans sa voiture, ou via un capteur sur son lieu de travail. Ce système serait capable de terminer vos phrases avant vous.
Kozloki n'imagine pas un usage très grand public de cette technologie, mais estime qu'elle pourrait aider des personnes âgées ou atteintes de pertes de mémoire, pour ne pas les enfermer dans leur bulle lorsque les premiers symptômes d'une maladie apparaissent.
Rien de complètement irréaliste dans ce scénario imaginé il y a quelques années par la série télévisée britannique d'anticipation Black Mirror : Watson, l'intelligence cognitive d'IBM, est déjà intégrée à des bracelets connectés, des produits électroménagers et même… des jouets pour enfants. L'assistant Alexa d'Amazon, contenu dans l'enceinte Echo, écoute aussi son environnement pour apprendre de son utilisateur. Et Samsung a mis au point un système moins perfectionné permettant aux personnes atteinte d'Alzheimer de recevoir des informations contextuelles pour les aider à communiquer. Mais qui est prêt à partager l'intégralité de sa vie, même les moments les plus gênants, intimes, douloureux, avec une intelligente artificielle ?
Dans Her, film primé de l’Oscar du meilleur scénario, un quadra entre deux-âges fait la rencontre de sa vie avec…le système d’exploitation de son ordinateur. Dans cette fable futuriste, Spike Jonze dissèque l’amour au temps du numérique. D’une beauté discrète, le film rappelle les rapports ambigus de l’Homme à ses créations, offrant une version électronique de "Je t’aime, moi non plus".
L’affaire est entendue : entre les humains, les histoires d’amour finissent mal en général. Mais qu’en est-il quand un homme s’amourache de la voix du super système d’exploitation qui, dans un futur poche, le secondera ? Telle est la trame de "Her", le très emballant film de Spike Jonze, à qui l’on doit déjà "Dans la peau de John Malkovich", ou encore le très oubliable "Max et les Maximonstres" (qui a valu une des plus belles siestes cinématographiques à l’auteur de ces lignes).
Théodore Twombly, magnifiquement interprété par Joaquin Phoenix à la moustache près, est un habitant de Los Angeles entre deux âges, en cours de divorce, qui mène une vie finalement proche de celle d’un quadra d’aujourd’hui. A quelques détails près, comme son métier qui consiste à “écrire des lettres” pour le compte de ceux qui ont du mal à exprimer leurs sentiments. Imprimées par des ordinateurs, les lettres garderont l’apparence de lettres manuscrites et personnelles.
Dans l’ultra moderne solitude, comme chantait Alain Souchon, qui est la sienne, Théodore a une vie routinière entre ordinateur au boulot, dans le métro et au dodo (pour des sortes d’aventures érotiques à distance). L’interface a toutefois changé et c’est par la voix que désormais Théodore et ses contemporains commandent à leur smartphone enrichi. Dans la vraie vie du légèrement déprimé Théodore, il y a bien la copine que lui présente un couple ami. Mais dans ce futur proche qui ressemble beaucoup à notre présent, il n’est guère plus facile de rencontrer l’amour avec un grand A, avec ou sans un site de rencontres en ligne.