Cette semaine deux g�ants de la Silicon Valley ont commenc� � s�rieusement flirter avec le e-commerce. Buzzfeed rapporte que Facebook est en train de tester des mini sites de e-commerce directement int�gr�s sur les pages de marques. Certaines de ces pages comportent d�j� un bouton acheter. Avec cette section boutique, nous allons maintenant fournir aux entreprises la possibilit� de pr�senter leurs produits directement sur leur page, a expliqu� la directrice du marketing produit de Facebook Emma Rodgers. Pas en reste, Google a �galement annonc� le lancement de boutons acheter sur ses pages mobiles aux Etats-Unis prochainement, afin de renforcer sa position dans le commerce mobile.
Jason Freedman, le patron de la start-up 42Floors, a d� licencier la moiti� de son �quipe soit 14 personnes en mars 2015 afin de changer de business model. 42Floors offrait une place de march� pour bureaux. Dans un message de blog largement partag� dans la Silicon Valley, le co-fondateur Jason Freedman a expliqu� ce qu'il retirait de cette exp�rience. J'ai merd� et mes employ�s en ont pay� le prix commence-t-il. Selon lui, trois obligations d�coulent imm�diatement de la vague de licenciements. Un) s'occuper des employ�s licenci�s, deux) s'occuper des employ�s qui restent, les rassurer, et mettre en place la strat�gie future. Trois) Discuter avec familles et amis pour d�terminer le chemin � suivre.
Le PDG d'Airbnb, Brian Chesky, a publi� cinq emails de rejet datant de 2008 lorsque la start-up cherchait � lever 150000 dollars pour une valorisation � 1,5 million de dollars. Les cinq investisseurs contact�s � l'�poque ont tous refus� d'investir. La prochaine fois que l'une de vos id�es sera rejet�e, je veux que vous pensiez � ces emails, a ajout� Brian Chesky.
Plus t�t cette semaine, l'investisseur star Fred Wilson a publi� un message de blog exprimant son regret d'avoir rat� le train Airbnb en 2009, alors m�me que le patron de l'incubateur Y Combinator Paul Graham avait tent� de le convaincre d'investir dans la start-up : Nous avons fait l'erreur classique que tous les investisseurs font. Nous nous sommes trop focalis�s sur ce qu'ils �taient � l'�poque, et pas assez sur ce qu'ils pouvaient faire, feraient, et qu'ils ont fait.
Valve a enchain� les annonces � la Game Developers Conference. Consoles de salon, technologies de r�alit� virtuelle, moteur de jeu... L'entreprise, qui contr�le d�j� une grande partie de ventes de jeux sur PC, est sur tous les fronts. Retour sur les annonces et la strat�gie de ce g�ant du jeu vid�o.
Valve Corporation, originellement d�veloppeur de jeux vid�o mais d�sormais surtout leader de la vente de jeux d�mat�rialis�s sur PC gr�ce � sa boutique Steam, ne se contente plus de sa main-mise sur cet unique aspect du march�. A la Game Developers Conference, qui se d�roule � San Francisco jusqu'au 6 mars, l'entreprise a pr�sent� tout une panoplie de technologies sur lequel elle travaille avec des partenaires. Ses objectifs ? Sortir du PC pour investir le salon, et s'imposer comme la r�f�rence en mati�re de r�alit� virtuelle.
Tout avait commenc� d�but 2013, avec la rumeur d'une Steam Box, un ordinateur tr�s compact pr�sent� comme un rival aux consoles de salon. Pr�sent�e peu apr�s au CES, il s'agissait en fait d'une machine baptis�e Piston, fabriqu�e par Xi3 avec un financement de Valve, mais sans son support officiel. En septembre de la m�me ann�e, Valve annon�ait cette fois une initiative officielle : Steam Machine. Treize partenaires sont choisis pour construire leur propre version de ces consoles b�ties autour de la fameuse boutique, qui sont officiellement pr�sent�es au CES 2014.
Valve d�voile pour l'occasion SteamOS, un syst�me d'exploitation bas� sur Linux et con�u sp�cifiquement pour ces machines (et pour �tre affich� sur grand �cran). Plus besoin de Windows, que Valve per�oit comme un danger depuis l'introduction du magasin d'applications int�gr� par d�faut dans Windows 8. Mais le syst�me n'est pas tout � fait pr�t, et surtout les manettes con�ues par Valve pour remplacer le combo clavier/souris cher aux joueurs PC ne convainc pas. Au final, peu de Steam Machines arrivent sur le march�, et celles qui le font ne tiennent pas leurs promesses.
Ce qui nous ram�ne � la GDC 2015. Valve annonce la sortie d'une douzaine de nouvelles Steam Machines pour novembre. Leur prix variera suivant les mod�les et les fabricants (Alienware et Falcon Northwest sont notamment annonc�s), allant jusqu'� 5 000 dollars pour le plus co�teux. Valve met l'accent sur le choix : du tr�s abordable � l'exp�rience la plus premium possible en passant par les concurrents directs des consoles PS4 et Xbox One de Sony et Microsoft, qu'il annonce plus puissants pour un prix �quivalent.
Le Steam Controller a �galement �t� pr�sent� dans sa version finale. Remani�, il fait quelques concessions aux manettes traditionnelles avec un stick et des boutons classiques, tout en continuant de miser sur la technologie de panneaux tactiles pour �muler les d�placements d'une souris (un peu � la mani�re d'un trackpad).
Non content de proposer des ordinateurs relook�s pour le salon, Valve a mis au point Steam Link, un petit boitier disponible pour 50 dollars capable de streamer (diffuser en temps r�el) du contenu depuis un ordinateur vers une t�l�vision, via un simple port HDMI. Pas besoin de racheter du mat�riel si on poss�de d�j� un ordinateur puissant dans une autre pi�ce : le Steam Link fait office de liaison sans fil compl�tement transparente pour l'utilisateur. Un bo�tier qui se pose en partie comme un rival aux produits Shield de NVidia, des consoles sous Android qui proposent �galement des fonctionnalit�s de streaming.
L'autre offensive majeure de Valve est sur le march� de la r�alit� virtuelle. Il s'est associ� � HTC pour produire le Vive, un casque haut de gamme qui sortira en fin d'ann�e. Une annonce qui se fait au d�triment d'Oculus VR, principal acteur sur la r�alit� virtuelle jusqu'� pr�sent mais dont le casque Rift tarde � sortir dans sa version d�finitive. Oculus a r�cemment annonc� qu'il ouvrait sa boutique VR aux applications payantes. Vive n'est cependant qu'un d�but. HTC n'est pas un partenaire exclusif de Valve, et le Vive n'est que le premier exemple de plusieurs produits Steam VR � venir. La m�me strat�gie que pour les Steam Machines.
Au-del� du casque en lui-m�me, Valve a cr�� une technologie de d�tection de mouvements qu'elle a baptis� Lighthouse (phare). Elle comprend des stations � placer dans une pi�ce, qui permettent aux d�placements d'un utilisateur dans le monde r�el d'�tre reproduits dans l'environnement virtuel. De la m�me mani�re, deux manettes (similaires aux PS Move de Sony) d�riv�es des Steam Controllers permettent d'interagir plus naturellement avec le monde virtuel. Valve pr�sente ces technologies comme peu co�teuses et pouvant �tre facilement int�gr�es dans tout type d'appareil (TVs, smartphones, casques...). Il mettra ces technologies gratuitement � disposition des fabricants de mat�riel.
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